De 0,87% à 2,04% c’est la fourchette des augmentations qu’on connus les péages d’autoroutes français depuis le 1er février 2018.
L’augmentation varie en fonction des réseaux autoroutiers (Sanef, Escota, APRR, etc.). Des augmentations en moyennes supérieures à celles de 2016 d’après LeFigaro.fr.
Selon ce même article, : "le gouvernement n’a pas vraiment le choix. "Il s’agit de l’application de l’inflation et des contrats conclus depuis plusieurs années entre l’État et les sociétés concessionnaires", explique-t-on rituellement au ministère des Transports."
Des contrats qui engage des hausses étalées sur 3 ans. Ainsi, la hausse supérieure en 2018 peut s’expliquer par une décision politique qui avait vu la limitation de l’augmentation en 2017. Celle-ci étant étalée de 2016 à 2018, cela ne change rien au bout du compte pour l’usager qui fréquente l’autoroute de façon régulière, il est impacté par la hausse prévue 3 années plus tôt.
Facteurs explicatifs
La hausse des péages peut s’expliquer en suivant 3 points :
- L’augmentation minimale prévue par contrat de 70% du niveau d’inflation constatée sur l’année écoulée. Au 1er octobre, ce taux était de 1,026%;
- La redevance domaniale : qui est versée par les sociétés d’autoroutes à l’Etat. Cette somme étant en hausse, les sociétés peuvent augmenter les prix de certains péages.
- L’impact des travaux sur les prix : si des travaux ont été effectués sur les sections de la société d’autoroutes, celle-ci peut impacter en partie ces dépenses sur la hausse.
Source : LeFigaro.fr